Mon arrivée, est-ce prudent de me mélanger maintenant?

Je m'étais levée tôt, mais mon heure d'arrivée au lycée était prévu pour seulement 15 heures 30. Il fallait donc que je trouve des choses à faire le temps que les heures défilent. Je vérifia ma valise à peu près 7 fois pour voir si j'avais oublié quelque chose ou non. Ma feuille d'inventaire à la main. Ma mère adoptive était anxieuse, elle ne voulait plus me laisser partir de la maison. Mais après tout, c'est à moi de choisir si je veux rester ou partir, non ? Ma mère était restée derrière moi toute la journée, mon père lui, avait l'esprit tranquille. Il pensait que ce pensionnat m'aiderait à m'ouvrir et à m'épanouir. Ils ne savaient pas trop ce que signifiait la filière que j'avais prise. Oui, je leur avais dit que c'était une filière artistique dans un établissement publique plutôt qu'un "pensionnat". Si j'aurais précisé, ils ne m'aurais pas laissé partir et prendre mon aise. J'en étais sûre et certaine ! Ils s'en voulaient tellement de m'avoir laissé dans l'ignorance et avaient peur qu'on se fiche encore de moi, comme mon ancienne "amie" ! Cela me rappela un souvenir lointain que j'avais complètement oubliée.

Flash Back :

J'avais seulement 12 ans, j'étais minuscule pour mon âge. Mes parents adoptifs me faisait porter des vêtements très enfantin, tout en restant féminin. J'avais toujours les chaussures assorties à la robe et aux accessoires. Mes cheveux étaient court, en carré. Ils me trouvaient plus jolie avec les cheveux courts mais moi, je préférais garder mes cheveux longs, ils cachent mon visage et cela me rassure. Je courais vers ma mère, avec un chat blessé que j'avais trouvée dans la rue.

-"Maman !! Papa !! Regardez, j'ai trouvé ce chat, il s'est fait écraser la patte, ils faut qu'on l'aide !"

J'avais les larmes aux yeux, ce chat a été le premier à ouvrir mon cœur. Après mûre réflexion. Ils acceptèrent de le prendre en charge, ce que j'apprécia sur le moment. Au fil du temps, j'avais tissé des liens avec ce chat et je devins allergique à ces poils. Mes parents s'en rendirent compte.

-"Qu'allons-nous faire chérie ? Nous ne pouvons le garder, il gêne notre fille à respirer correctement."

-" *soupire* Oui, nous devrions lui trouver un autre toit avant que cela n'empire et que nous devions l'emmener aux urgences. !!"

Mon père acquiesça de la tête et dès le lendemain, mon chat avait trouvé une nouvelle maison. J'ai dû me séparer de lui. Quand j'avais fait une crise à mes parents pour pouvoir le garder. Ils m'avaient engueuler en disant que le plus important était d'abord ma santé et ensuite un chat de rue... Je n'avais pas aimé leurs mots, ils les avaient mal choisi. Ce chat n'était plus un chat de rue mais un chat apprivoisé. Gentil, généreux et d'une grande aide dans ma solitude. Je me souviens, que j'avais arrêté ma crise et décida de jouer à fond, le jeu de la fille parfaite. Mon cœur était meurtri et la solitude me gagna au fil des années. Je me souviens avoir pleuré toute une semaine de l'absence de mon chat... Aujourd'hui, je ne suis plus allergique et j'aimerais en reprendre un, pour le moment cela reste impossible. Alors je patiente !

Fin du Flash Back.

Je soupira et décida de ne plus jamais repenser à cette histoire ! Je ferma ma valise, légèrement énervée par ce souvenir. Pris mon lecteur de musique, ma valise ainsi que ma veste et descendis les escaliers pour atteindre le salon. Une fois arrivée dans la pièce, je dis au revoir à mon père et ma mère sur le seuil, en mettant mes chaussures. Ma veste était sur une épaule, mes écouteurs dans les oreilles et ma valise à la main. Je parti donc dans la direction du train et le pris. J'ai dû faire deux heures de trajet pour pouvoir atteindre la ville dans laquelle se situait le pensionnat. J'arriva devant un immense hall après quelques minutes de marche. Je vis une silhouette. Venait-on m’accueillir ou était-il ignorant de mon arriver ? Je me tus et décida donc d'attendre, valise au sol que cette personne vienne m'indiquer le chemin ou alors, avec un peu de chance, viendrait-il vraiment pour m’accueillir.